Chaudière gaz à condensation pulsatoire : économique et écologique

La chaudière gaz à combustion pulsatoire est une véritable innovation technique et elle aura tout pour vous plaire, car cette chaudière est à la fois économique et écologique. Elle fonctionne sans bruleur et représente un atout pour l’environnement. 

Comment fonctionne une chaudière gaz à condensation pulsatoire ?

La chaudière gaz à condensation pulsatoire doit son nom au principe de combustion « la pulsation ». Les tubes de l’échangeur sont traversés rapidement et par saccades par les gaz de combustion. C’est ce que l’on appelle un écoulement turbulent. 

La chaudière n’a pas de bruleur, il n’y a pas de flamme en continu et donc elle permet d’économiser l’énergie. Une succession de microcombustions auto-entretenues permette à la chaudière gaz à condensation pulsatoire de fonctionner. 

Voici les étapes du processus :

  • Un mélange air-gaz est injecté dans la chambre de combustion. Celle-ci est entièrement immergée dans l’eau. L’énergie consommée sera presque totalement transformée en chaleur qui sera transmise au fluide de chauffage, 
  • La bougie amorce l’allumage et une microcombustion s’opère,
  • La combustion produit des gaz chauds. Dès que le clapet se referme, les gaz de combustion s’échappent. Ceux-ci passent à grande vitesse et par saccades à l’intérieur des 18 serpentins de forme spirale, ce qui provoque une dépression
  • Le clapet s’ouvre à nouveau et le mélange air-gaz remplit de nouveau la chambre de combustion, comme au début. Et ainsi de suite, le cycle reprend à l’infini.

Grâce à la forme arrondie de la chambre de combustion et aux serpentins du dispositif de chauffage, les cellules d’échange thermique progressent de manière turbulente c’est-à-dire par pulsations qui vont jusqu’à 115 fois par seconde.

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Pourquoi une chaudière gaz à condensation pulsatoire diffère d’une chaudière classique ?

Une pellicule de gaz, due à un écoulement laminaire lent, adhère sur les parois des conduits de fumée d’une chaudière classique. Cette pellicule joue non seulement un rôle d’isolant, mais elle limite également les échanges thermiques. Il en résulte une perte de 20 % de l’énergie consommée dans les gaz de combustion. 

Avec la chaudière pulsatoire, la pellicule est brisée par l’écoulement turbulent et rapide des gaz de combustion, ce qui permet un excellent échange thermique et un rendement optimal supérieur à 109 %.

La baisse de consommation de gaz s’accompagne d’une réduction de 30 % des rejets de CO2 dans l’atmosphère : un geste écologique non négligeable. De plus, de par le principe de « combustion auto-entretenue », une économie d’énergie de plus de 40 % est réalisée.

Et enfin, les gaz de combustion atteignent une température de 800 °C dans la chambre. Ils descendent à 50 °C quand ils sont évacués, ce qui évite l’installation d’une cheminée. Un simple tube en PVC suffit. 

Demander des aides financières pour votre rénovation énergétique

L’achat d’une chaudière à combustion pulsatoire représente un investissement assez lourd. Mais comme elle permet de réduire la consommation de gaz et d’électricité, elle sera rapidement amortie. 

Vous pourrez bénéficier du crédit d’impôt transition énergétique et de la prime écoénergie Gaz Tarif Réglementé. Vous la recevrez l’aide sous la forme d’une déduction sur la facture ou d’un virement bancaire ou d’un chèque.

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